
À propos de Marie-Luce Frenette
J’avais trois passions : l’art, la beauté, les relations humaines. Je ne savais pas quoi choisir à l’école. J’aurais aimé pouvoir choisir « l’art de vivre » pour guider les gens dans cet art si important de vivre sa vie.
Jeune adulte, ma quête a été extérieure. Je voulais embellir le monde. J'ai donc entrepris un baccalauréat en communication graphique et un certificat en enseignement des arts plastiques, avant de poursuivre une maîtrise en histoire de l’art portant sur les liens entre l’art et la mode. Ce parcours m’a menée jusqu’en Provence, pour une année d’études inspirante à plusieurs niveaux.
Par la suite, j’ai travaillé en publicité et dans la représentation d’artistes — notamment auprès du père de mes enfants, artiste en arts visuels. Au-delà des mandats professionnels, je préférais de loin les moments à savourer la présence de mes enfants, à créer des tables colorées pour recevoir des amis, à cultiver les fines herbes et les fleurs, à créer des ambiances à la maison.


Pendant toutes ces années d’art et de publicité, une chose m’aidait à supporter le stress de la vie urbaine : le yoga. J’y allais, les nerfs en boule et j’en ressortais comme un linge propre au soleil. J’ai essayé à peu près tous les styles de yoga, je me suis intéressée aux soins énergétiques et à tout ce qui fait du bien pour la santé. Étant donné que mon père est mort jeune - j’avais 21 ans - et que l’un de mes frères a eu un cancer à 15 ans, il y avait de quoi se poser des questions sur notre façon d’appréhender la vie et de nous épanouir en santé.
Que ce soit l’alimentation, les plantes, les soins, les huiles essentielles… je me suis recentrée vers l’intérieur pour mieux rayonner à l’extérieur.
Le yoga, on le sait, c’est l’union, l’unité, d’abord avec soi et avec les autres. Toute cette aventure a duré environ 20 ans, avant que je décide de devenir professeure…
Un jour, le plus jeune de mes fils m’a annoncé qu’à 18 ans, il irait vivre uniquement chez son père qui avait gardé la maison familiale, près de tous ses amis. J’ai pris mon temps pour m’adapter au choc causé par ce changement. Le dernier oiseau qui quitte le nid… ce n’est pas rien ! Après avoir pris le temps d’intégrer ce changement, une évidence s’est imposée : je suis libre, et si je partais en voyage ?

C’était une sensation totalement nouvelle pour moi. J’ai vendu mon condo, allégé ma vie et pris la direction de l’Inde, pour y vivre plusieurs mois. L’Inde me faisait peur autant qu’elle m’intriguait, mais peu à peu, je l’ai apprivoisée jusqu’à ce que la saleté, la violence, la pauvreté ne fasse plus le poids devant la possibilité de faire du yoga dans l’Himalaya, de porter autant de vêtements colorés que je voulais, de m’initier à l’ayurveda, de me dépasser totalement.
C'est en passant par Auroville, puis à Pondichéry, que j’ai découvert l’Ashram de Sri Aurobindo, initiateur du Supramental et fondateur du Yoga intégral. Mon parcours m’a menée du sud de l’Inde à l’Himalaya, en passant par le Sri Lanka, où j’ai séjourné quelques mois.
C’est à travers de multiples rencontres que j’ai fait une première formation de professeur de yoga hatha et ashtanga dans les montagnes surplombant Dharamsala.


Pourtant, le yoga qui m’avait le plus soutenue pendant mes années montréalaises restait le yoga kundalini. Incapable de trouver une école fiable en Inde, j’ai finalement poursuivi ma formation au Mexique, en Basse-Californie. Cette expérience a marqué un véritable tournant : je suis devenue professeure de yoga kundalini.
Mon approche du yoga kundalini s’inspire de la tradition de Yogi Bhajan, tout en l’adaptant à la conscience actuelle. J’en conserve la puissance et la profondeur, mais je laisse de côté les aspects qui ne résonnent plus avec mon discernement.
Au fil de mes voyages, j’ai rencontré de nombreuses personnes spirituelles et religieuses profondément attachées à leurs croyances. J’ai compris que chaque être possède sa vérité, son propre échafaudage de convictions, et qu’aucune doctrine ne détient la clé de la conscience.

C’est entre deux séjours en Inde et au Sri Lanka que j’ai découvert la science du Supramental, transmise par Bernard de Montréal, qui a transformé ma compréhension de la spiritualité. À mon retour au Québec, j’ai rencontré Sandra Vimont, avec qui j’ai étudié les soins énergétiques, le tarot psychique et la Guématrie.
Pour approfondir encore ma pratique, j’ai suivi une formation en polarité à l’École de Michaël Plamondon — une approche issue des médecines traditionnelles ayurvédique, égyptienne et chinoise — pour harmoniser l’énergie vitale dans les corps physique et subtils et je suis aujourd’hui membre de la Fédération québécoise des massothérapeutes agréés.
Mon parcours réunit l'art, le corps, la conscience et l'énergie. À travers le yoga kundalini, les soins énergétiques et la Guématrie supramentale, j'accompagne les gens vers plus de clarté, d'équilibre et de liberté intérieure.
Mon intention est d’aider chacun à retrouver le lien vivant entre le corps et la conscience, et à rayonner pleinement sa propre lumière.



























